• Arthur

    Arthur

     

     

     

     

     

     

    Arthur et les dix vins (à propos d'Arthur, in CQFD)

    Guide du Bordeaux révolutionnaire 
    (sous le pseudo Arsène Darchamier)

    Pour en finir avec l'année du buffle

    SGDG

     

    ARTHUR, c’était Artur tout court car il n’aimait ni le nom ni le prénom qu’on lui avait donnés. Il s’était installé à Marseille il y a une dizaine d’années. Lui qui était polyglotte et bourlingueur adorait cette ville où il retrouvait toutes les cultures du monde.

    Bibliophile, il venait régulièrement au CIRA où il faisait des découvertes dans notre bibliothèque.
    Il aimait faire partager ses lectures. Pour cela, il a édité des dizaines de petits fascicules dans lesquels il reprenait un extrait du livre qu’il avait aimé et il rajoutait souvent une préface pertinente. Ces petits fascicules faisaient partie de collections aux noms poétiques et avaient une numérotation plutôt ésotérique : « Petites bibliothèques en mal d’horaire, en mal d’horreur, en mal d’ivresse, en mal d’aura, en mal d’amer »… Il les distribuait dans les lieux qu’il fréquentait : librairies, bars, locaux alternatifs…

    Admirateur de B. Traven, il usait comme lui d’une multitude de pseudonymes qui rappelaient parfois les grands crus dont il était grand amateur : Arsène, Arthur Toukkour, Jean-Paul Musigny, Adèle Zwickler, Alexis Chassagne, Vivant de Nondamprun, Jean Pagne, Clos de baise Pommard, Claude Vougeot…

    Il a traduit plusieurs livres chez L’insomniaque, notamment la biographie de Traven par Rolf Recknagel. Il a participé au livre Un Paris révolutionnaire imaginé par Claire Auzias et paru chez Dagorno. Il est venu présenter ces deux livres au CIRA. Il est aussi l’auteur de La Révolution mise à mort par ses cèlébrateurs même (les conseils en Allemagne) paru chez Nautilus.

    Sur notre exemplaire du Paris révolutionnaire il avait écrit la dédicace suivante : « Un jour vous regretterez de m’avoir connu » ! Tu avais raison, Arthur, tu vas nous manquer…

    Yvonne Romanay et Herr Mitaj, le 5 octobre 2014

    Envoyé par le Cira de Marseille  

    sur le site Mille babords