-
D’une vipère aux crocs…
D’une vipère aux crocs de ma fièvre
s’éclipsait ce lugubre épars
le rire fou était fidèle
noirLa cornée vagabondant jusqu’aux miasmes
d’un coi outre mesure
Le sang se cristallisa, l’apocalypse n’était plus qu’un rat
Et dans mon étiole hagarde
le couteau vibrait de son écrin aux plumes d’acierLe tranchant était là,
ma haine ne fit que croître
qui de l’absence ou du paraître l’emporteraitCrier
hurler mes ongles aux parois de fortune
le corps bouffé d’heurs
à dire le vrai je n’étais qu’une vulgaire écharde
qu’on recouvre d’un drap de suif
et parmi ces échancrures
le tu s’éloigne à outrecuidanceTaillader mes veines aux pirogues
éclater d’ici au beffroi
impassible
ne crachant plus rien d’autre qu’un feu iconoclasteLe cerveau se meurt
et je pars plus loin
aux écarts de l’autreAlice Massénat (7 juillet 2012)
Tags : Alice Massénat