-
Du givre crispe les branches
Du givre crispe les branches
Troncs tirés à vif cassures
Entremêlures haut
Dessus les têtes
Les arbres profilent des abris qui retiennent au ciel
Blanc
— Blanc et bas
Tonnelles
Froid ciselé
Sous vide
orientent la marche
un tout indifférencié
lumière crue lave
— Traces passantes
Tonnelles c'est jour l'enfance
à table
du bruit plein d'été
— les mouches et les abeilles en rond.
Là c'est blanc jour le silence
les tonnelles ne rappellent
que pour respirer
un peu plus loin
que l'air tû
S'enfilent par le halage
au rythme de l'écho
— lourd pour la panse
s'effacent dans le sillage
des pas sevrés
le large des terres battues déchirées à l'ouest
Sophie Ferrandino, in Comme ça et Autrement n°24 (déc. 2000)
Tags : sophie ferrandino