Tous les bleus
Qui
Ont froid
Se blottissent
Dans
Le blanc.
Le glaçon
Dans
La
Cataracte
Faisait
Du
Ski
Nautique.
Les formes
De
Son corps
Etaient
Son
Catéchisme.
Elle
Vendangeait
Des
Seins.
Quand
On
Presse
Le ventre
Du feu
La lumière
Rit.
L’or
Sur
La putain
Se
Momifia.
L’ombre
Qui
Dépasse
Son pas
Crée
Le
Faux jour.
Dieu
Nous
Regarde
Dans
Les formes
A
Travers
Leurs
Archétypes.
Le gris
Hypnotisé
Par
Le blanc
S’endormit.
Toute
Pierre
Dans
Le
Mur
Se
Sent
Enterrée
Vive.
La symétrie
Absolue
N’importe où
Arrêterait
L’univers.
L’œil
Dort
Quand
La bouche
Parle
Trop.
Le jet d’eau
Faisait
Des
Exercices
Pour
Maigrir.
L’eau
Est
Toujours
Poussée
Et
L’air
Tiré.
L’œil
Soustrait
Et
La bouche
Additionne
Dans
L’ennui.
L’eau
Mordue
Par
La vague
Poussa
Un cri.
La
Ceinture
Mal
Fermée
Cherchait
Sa
Taille.
Le lit
N’est
Quantitatif
Qu’après
L’amour.
Quand
Passe
Le vent
Les herbes
S’allongent
Pour
Faire
L’amour.
C’est
Afin
Que
Tout
Ait
Un poids
Que
L’espace
N’en
A pas.
L’eau
Qu’on
Jetait
Dans
Le feu
Eut
Une
Convulsion.
Seul
Le feu
A
Le pouvoir
De
Se lécher
Les yeux.
La bouche
Ne
S’endort
Jamais.
Si l’air
Ne
Devenait
Papillon
Comment
Le papillon
Pourrait-il
Voler
Dans
L’air ?
Le robot
C’est
L’aveugle
Conduisant
Le paralytique.
Le
Pot de chambre
C’est
La république
Des fesses.
Tout
Obèse
Qui
Marche
Fait
L’ours.
La mer
Quand
Il pleut
Croit
Avoir
Enfanté
La plage.
La
Bouche
Blessée
Dans
Sa
Vanité
Se
Mettait
Des
Pansements
D’orgueil.
La
Solitude
Des
Fesses
Est
L’enfer
Des femmes.
Poèmes extraits de Contes et poèmes,
éd. PatriceThierry-L'Éther Vague, 1994.