La comptine de nos élans
le versatile le camphre et notre formol
en strict nécessaire d’une histoire reléguée
où enterrement et cauchemar se rejoignent

Et je suis tuée
le souvenir à peine reconnu
ami amant que sais-je

Ils exécutent leurs simulacres de foires
singent et percutent leurs prétextes
au revoir d’une cavalcade le tranchant de nos lapsus

Quand donc pourrai-je crier
valdinguer et les poursuivre au bout de leurs délires
les bras sanguinolents de haine farouche
Plus de clins d’œil
pas même le partage de l’humeur du joug

Je me hisse
haranguant les quelques acolytes d’une forteresse de marbre
lui tends les bras en constellation
le synonyme à peine éclipsé
d’une statue de sel qui s’échappe

Je verrai leurs paupières auxquelles le dire est sacrilège
jouxtant enfin les palimpsestes d’une horloge
affublées et tacites de nos pourquoi

Je jouerai de l’oud
cabrerai son corps d’onyx
en lumière de quelque vestale
et de nos franches éberluées
l’appoint se fera

 

Alice Massénat
18/05/2018

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