La Gare, odelette À m a sœur, Alice La gare est un cadran de trains bien aiguillés Où toute horloge entraîne un va et vient de lignes Sur un réseau de rails. L’acier mouvant des rames, Sans charbon ni vapeur, joue sous les caténaires....
Une dégaine à donner à croire qu’il trébuche en permanence sur ses lacets, une impression qu’il manque une ficelle pour tenir son pantalon, un accoutrement d’épouvantail, une tignasse à la Einstein, un nez à fumer sous la douche, des...
I Celui qui, dans ce récit, se verra le moment venu attribuer le nom de Maglione qui d’ailleurs a toujours été le sien, m’est apparu au sortir de la guerre, malingre, plutôt petit et pourtant bien planté sur ses jambes qu’il tenait...
un inaccomplissable reste de caresses — sur tes mains apaisé noyé ... mon visage desserti d’ivresse si je tremble * * * la main un éclat de verre le visage une pierre la voix une faill-ite sous le biseau assassin du silence l’interligne...
Instantané, le corps apparaît dans l’intérieur des chairs. Il est fait d’un temps auquel n’avons accès que par la bouche. Ai refusé de le manger, restée bouche-bée devant son mur de froideur. Un ventre trop creux ne peut accueillir...
Jacques Josse s’était fait connaître par des poèmes de courte amplitude où perçait la solitude mêlée à de vagues désirs très doux qui se retenaient. C’était un don de l’œil, déjà, qui découpait au ciseau les vers comme la peau de l’être....