à Alain

 

Requiem pour une vouivre aux délires de larmes
qui se vautrent en pâture
sans plus d’iconographes à l’esprit retors

Avoir le droit de chialer enfin
A tous ces candélabres
à ces vauriens
je voue ma haine du qui-suis-je

Le poing est hagard et je m’en veux
Ferré sera là
avec mes hurlements de femme caduque
Quand

Un fardeau incessant
de la gifle au courant de mes ruines
Plus rien à attendre
sans plus de piment
où la jouissance fait force de vie

Tout est tari
et je reste
penaude
sans mot à me mettre

                                    (Paris, le 6 mai 2013)

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